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  • : Plaisirs de la vie, de l'esprit, moments forts ou joies simples qui donnent du prix à l'instant ou qui se gravent dans le temps.
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:26

   A lire avec le sourire par les amoureux et les ennemis des chats en tout genre...car chacun s'y retrouvera.

   
        LES ESCLAVES

         Au commencement, Dieu créa le chat à son image. Et, bien entendu, il trouva que c'était bien. Et c'était bien, d'ailleurs. Mais le chat était paresseux. Il ne voulait rien faire. Alors plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l'homme. Uniquement dans le but de servir le chat, de lui servir d'esclave jusqu'à la fin des temps. Au chat, il avait donné l'indolence et la lucidité; à l'homme il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail. L'homme s'en donna à coeur joie. au cours des siècles, il édifia toute une civilisation basée sur l'invention, la production  et la consommation intensive. Civilisation qui n'avait en réalité qu'un seul but secret: offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.

          C'est dire que l'homme inventa des millions d'objets inutiles, généralement absurdes, tout cela pour produire parallèlement les quelques objets indispensables au bien-être du chat: le radiateur, le coussin, le bol, le plat à sciure, le pêcheur breton, le tapis, la moquette, le panier d'osier, et peut-être aussi la radio puisque les chats aiment la musique.
          
           Mais de tout cela, les hommes ne savent rien. A leurs souhaits. Bénis soient-ils. Et ils croient l'être. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des chats.

 Chat-24 389x506

                                                          Jacques Sternberg, (1923-2006)   in Contes glacés (1998 et 2009, nlle éd MIJADE)- Conte 61 sur 250.
 Une invitation à découvrir d'autres textes courts sous une plume acide et incisive sur pleins d'autres  sujets...

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 15:08

   Fil de soie n'est plus à la maison.

 C'est fini : il ne viendra plus raconter ses petites et grandes histoires ni se montrer sur le blog au gré de ses aventures.

   Il a disparu  depuis cinq semaines sans laisser aucune trace.
   Il est parti ailleurs.

 Quel ailleurs? le grand Ailleurs sans aucun doute, le pays sans retour.
  
  Nous avons suivi toutes les pistes possibles, mené notre enquête, lancé des appels mais rien, toujours rien de lui, pas même  une touffe de son poil si doux ou une ombre de moustache...
   Rien.

  Il est parti avec sa part de mystère, laissant en héritage ses mots de scribouilleur ou de poète et ses photos si séduisantes de poseur un peu cabotin .

   Il était beau , tendre et nous l'aimions notre Fil de soie.
   Sa dernière photo prise le 7 avril 2014
   Il allait avoir six ans en mai.

   DSC00721.JPG

    

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 09:00

 Musique-a-coeur-ouvert.png Pour cette session, Esclarmonde  a proposé "Un voyage dans l'air et dans l'espace".
 
   J'ai choisi de vous inviter à partir en avion avec la voix de Diane Dufresne jusque dans les hautes sphères.  Voici l' interprétation " live" de sa chanson "Les hauts et les bas d'une hôtesse de l'air".
  Planante, non?

   Bon voyage!

      

  Avec les paroles,
 
 Les hauts et les bas
d'une hôtesse de l'air
Texte: Luc Plamondon / Musique: François Cousineau

Secrétaire...infirmière...hôtesse de l'air
Qu'est-ce que j'vas faire ?

J'aurais don' dû suivre ma première idée
J'aurais dû faire une secrétaire
Mais j'voulais passer toutt' ma vie à flyer
C'est pour ça qu'j'ai faitt' un hôtesse de l'air

Quand on passe la journée en l'air
Le soir on est pas mal à terre
Pas mal à terre
On peut pas s'envoyer en l'air
Autant qu'on aurait l'goût d'le faire
Qu'on aurait l'goût d'le faire
À Rome ou à Rio
À Hong Kong ou Tokyo

Toutes les chambres d'hôtel se ressemblent
De ville en ville, de soir en soir
Un jour on finira par tous dormir ensemble
La Terre entière sera une grande banlieue-dortoir

Casablanca ou Buenos Aires
Pour moé, c'est toutt' la même affaire
La même affaire
Air-Canada ou Quebecair...
En l'air une femme a pus d'frontières !

Hôtel Acapulco Princess...
Viens vite...C'est un S.O.S

Tous les playboys de la terre se ressemblent
De plage en plage, de bar en bar
Ça fait toujours bizarre de faire l'amour ensemble
Quand on sait au départ que c'est rien qu'pour un soir

Quand on passe not' jeunesse en l'air
Plus tard y'a pus grand' chose à faire
Ça dépend de qu'est-ce qu'on a l'air
On peut s'trouver une job à terre
S'trouver une job à terre...

Téléphoniste...
Réceptionniste...
Ou secrétaire...
Qu'est-ce que j'vas faire ?

Quand on passe la journée en l'air
Le soir on est pas mal à terre
Pas mal à terre
On peut pas s'envoyer en l'air
Autant qu'on aurait l'goût d'le faire...

Dans la vie c'est comm' ça
Y'a des hauts pis des bas

Mesdames et messieurs
Le capitaine et son équipage
Vous souhaite la bienvenue
À bord de ce Boeing 747
Veuillez attacher vos ceintures
Redresser vos sièges
Et cesser de fumer
Pour le temps du décollage

Merci de votre attention
Et bon vol...
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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:54

    La saison des carnavals bat son plein dans  les contrées de France et d'ailleurs.
J'ai pensé faire appel à Théophile Gautier pour célébrer en poésie LE Carnaval, celui de Venise.
   Le poème fait partie d'un ensemble de quatre pièces, groupées sous le titre de Variations sur le Carnaval de Venise et figure dans le recueil  Emaux et Camées publié en 1852 après son voyage en Italie.
     Théophile Gautier y évoque divers personnages masqués et grimés de la Commedia dell'arte et sur le modèle des  "Variations " du violoniste Paganini sur le thème du "Carnaval de Venise", il s'amuse à des transpositions d'art de la musique à la poésie.

Palette précieuse de correspondances et d' "affinités secrètes", ce poème à l'écriture  "musicale" et  aux échos verlainiens des "Fêtes Galantes" est un appel aux sens, empli de fantaisie et d'art maîtrisé.
 
       57804.jpg


           CARNAVAL

           Venise pour le bal s'habille.

           De paillettes tout étoilé,
           Scintille, fourmille et babille
           Le carnaval bariolé.

           Arlequin, nègre par son masque,
           Serpent par ses mille couleurs,
           Rosse d'une note fantasque
           Cassandre, son souffre-douleurs.

           Battant de l'aile avec sa manche
           Comme un pingouin sur un écueil,
           Le blanc Pierrot, par une blanche,
           Passe la tête et cligne l'oeil.

           Le Docteur bolonais rabâche
           Avec la basse aux sons traînés;
           Polichinelle , qui se fâche,
           Se trouve avec une croche pour nez.

           Heurtant Trivelin qui se mouche
           Avec un trille extravagant,
           A Colombine Scaramouche
           Rend son éventail ou son gant.

 

           Sur une cadence se glisse
           Un domino ne laissant voir
           Qu'un malin regard en coulisse
           Aux paupières de satin noir.

           Ah! fine barbe de dentelle,
           Que fait voler un souffle pur,
           Cet arpège m'a dit: C'est elle!
           Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,

           Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
           Sous l'affreux profil de carton,
           Sa lèvre au fin duvet de pêche,
           Et la mouche de son menton.


                        Théophile Gautier (1811-1872)

 

       Le  "Carnaval de Venise" de Paganini :Thème, 20 Variations et Finale à savourer sans modération...pour un tourbillon musical .


 



     
      

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 11:54

   Cette semaine, à l'honneur pour ce jeudi en poésie, un sonnet  d'une poétesse anglaise Elisabeth Barrett Browning (1806-1861) que j'ai découverte  il y a peu dans la revue de culture "MUZE" n° 73
      J'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur elle et je vous donne un lien (link) qui éclaire son parcours. 
        Elle est passée à la postérité pour son recueil de poèmes intitulé Sonnets from the Portuguese- ( sonnets aussi connus en Angleterre que les sonnets de Shakespeare) Elle y dit admirablement le bonheur de la découverte de l'amour avec celui qu'elle épousera, le poète Robert Browning.
 Voici donc le poème qui m'a retenue, traduit par Stéphanie Janicot  et sa version originale

         Si tu dois m'aimer, que ce soit pour rien,
         sinon pour l'amour lui-même. Ne dis pas
          "Je l'aime pour son sourire...son allure...sa façon
         douce de parler, pour son esprit malin
         qui s'accorde au mien et m'apporte
         le bien-être exquis de tel jour. "
         Car ces choses en soi, Aimé, peuvent
         changer ou changer pour toi _et l'amour, ainsi tissé
         peut se dénouer de même. Ne m'aime pas
         pour les larmes qui coulent sur mes joues.
         Elle pourrait oublier de pleurer, celle qui jouit
         longtemps de ta présence, et ainsi perdre ton amour!
        Mais aime-moi pour l'amour, pour aimer toujours,
         dans l'éternité de l'amour.


         
If thou must love me, let it be for nought
          Except for love's sake only. Do not say
         "I love her for her smile-her look- her way
          Of speaking gently, - for a trick of thought
           that falls in well with mine, and certs brought
          A sense of pleasant ease on such a day "-
          For these things in themselves, Beloved, may
          Be changed, or change for thee- and love, so wrought,
          May be unwrought so.  Neither love me for
          Thine own dear pity's wiping my cheeeks dry:
          A creature might forget to weep, who bore
          Thy confort long, and lose thy love thereby!
          But love me for love's sake, that evermore
          Thou may'st love on, through love's eternity.

  
                    Elisabeth Barrett Browning
        
    ("La portugaise "serait le surnom donné à Elisabeth en raison de son teint mat)
       

       


             

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 18:00

 150x100-ctElsa popin a proposé pour cette quinzaine un thème inédit et aux ressources multiples:

 l'amour tragique à l'opéra.

 La première histoire d'amour absolu et tragique, mondialement connue est celle que Shakespeare a écrite et  que Charles Gounod a mise en musique dans son opéra ,elle  Roméo et Juliette.
 
 Le premier extrait que j'ai choisi exprime le bonheur de Juliette, sa foi en un avenir d'amour.

   



 Ironie tragique quand on connait la fin de l'idylle.
 Voici le deuxième extrait: la mort des amants:

 

 
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 08:19

    Pour ce jeudi en poésie, un poème de Philippe Jacottet dont la lecture m'a donné l'envie de le partager, un poème qui a eu sur moi un effet d' écho immédiat.


        Les larmes quelquefois montent aux yeux
        comme d'une source,
        elles sont de la brume sur des lacs,
        un trouble du jour intérieur,
        une eau que la peine a salée.

        La seule grâce à demander aux dieux lointains,
        aux dieux muets, aveugles, détournés,
        à ces fuyards,
        ne serait-elle pas que toute larme répandue
        sur le visage proche
        dans l'invisible terre fît germer
        un blé inépuisable?

                Philippe Jacottet

             (A la lumière d'hiver) éd. Gallimard
   
     
        

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 09:25

   Suggestion de thème pour ce jeudi en poésie 115: hasard - destin

     Voici  donc alliant les deux thématiques, ce poème de Charles Baudelaire, connu de beaucoup pour avoir été étudié et commenté lors de la scolarité...
 Hasard de la rencontre avec une passante, caprice du  destin  qui sépare ...


                                      A une passante

  

                       La rue assourdissante autour de moi hurlait.
                       Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
                       Une femme passa, d'une main fastueuse
                       Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;

                        Agile et noble, avec sa jambe de statue,
                        Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
                        Dans son oeil , ciel livide où germe l'ouragan,
                        La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

                         Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
                         Dont le regard m'a soudainement fait renaître,
                         Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?

                         Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
                         Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
                         Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!

                                      
                                           CH. BAUDELAIRE
                                                 Tableaux parisiens (1857)

                                       
                        

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 00:03

  
 Quand j'ai pensé à ma "Voice", (la proposition de Francine -Clio pour la session 190 de Musique à...Coeur ouvert ), elle s'est imposée dans l'instant.  Inutile de chercher ailleurs, c'était elle "Ma Voice": MADREDEUS.
  Et pourtant, je l'avais presqu'oubliée cette voix, enfouie sous d'autres.

   C'était il y a vingt ans tout juste. En vacances , touriste flânant au milieu des touristes, je l'ai entendue. Un moment particulier, unique.
 
   Une rue espagnole d'une ville dont j'ai oublié le nom.
   Une voix inconnue
   Une voix d'une pureté inouïe s'échappe par une porte ouverte.
   Je me suis arrêtée. 
   Je ne saisis pas le sens des mots. Peu importe.
   Cette voix me dit tout.
 
   J'ai écouté, saisie par cette sensibilité à fleur d'âme.

   Un disquaire passait  "O Espírito de paz", l'album de MADREDEUS, une jeune chanteuse portugaise. J'ai acheté le CD.

    Ce CD, je l'ai encore, je l'ai retrouvé dans mes piles. "You tube" l'avait aussi ...A en croire les statistiques, la voix de Madredeus en a séduit plus d'un depuis!...
 Voici  mon extrait "coup de foudre:  "Ao Longe o Mar"

       


  D'autres voix, de grandes voix lyriques en particulier m'ont touchée depuis, mais ce n'est pas du domaine de la chanson.


 Merci à Francine-Clio (link) pour sa proposition si inattendue et riche d'effets.
   

  
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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 19:54

  musique à Coeur..ouvert  Pour renouer un peu avec l'aventure de" Musiques à coeur ouvert "j'ai souscrit à l'invitation de Tata Tounette de revenir en arrière et d'évoquer la chanson de l'an 2000.
 
     Les dates et moi..., nous ne faisons pas très bon ménage mais il me semble que dans les parages de l'an 2000, le chanteur "M" se faisait une place aux Francofolies de la Rochelle,et  Louise Attaque aussi.
    Alors voici  une chanson qui n'a pas d'âge... : "J't'emmène au vent"

 


 

 


 

  Ambiance assurée,non ?
   

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