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  • : Plaisirs de la vie, de l'esprit, moments forts ou joies simples qui donnent du prix à l'instant ou qui se gravent dans le temps.
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 15:41

   
                            BLOG EN PAUSE pour raison majeure

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 12:34

  Vincenzo  notre président toulousain veut du Nougaro pour cette session .
   Je laisse au président l'honneur de célébrer sa ville magnifique qui est aussi pour moi ma ville de coeur, celle de ma jeunesse estudiantine au pied de l'Eglise Saint-Sernin...
  Mais trêve de nostalgie, c'est en habitante du Poitou -Charentes, ma terre de vie, que j'offre ce Nougaro-ci plein d'humour, de légèreté et de jubilation .

 Prenez le temps (sans regarder la pendule!...) de savourer cette jolie fable "poitevine" d'un coq amoureux chantée en live lors du concert "Hombre et Lumière"  par Claude Nougaro en juillet 1998 à Toulouse.
 Voici donc, LE COQ ET LA PENDULE!...

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 11:41

    Des outils de métier  cette semaine, thème proposé par Nanounita.

    La Charente est un pays à la renommée internationale pour la qualité de son beurre AOC et de son lait, de ses fromages blancs et faisselles.

 Voici les outils anciens utilisés dans les laiteries artisanales au siècle dernier que j'ai découverts  tout en dégustant d'exquises faisselles - "maison" .
   Toute une collections d' égouttoirs en grès utilisés pour la  confection des faisselles ( lait caillé égoutté ) , fromage on ne peut plus naturel !
 
  002-copie-3.JPG
   
 

 Une  essoreuse en bois pour préparer le beurre en séparant le petit lait  de la matière grasse
 
  003-copie-1.JPG

 Différents modèles de barattes pour le beurre:  à manivelle  (à droite de l' essoreuse) et à main  sur la table avec pots à lait et  deux moules à beurre.
 
 001-copie-1.JPG

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 10:42

   
    Zapi ce mois -ci a pensé que des photos de nous les chats avec nos coussins favoris seraient une bonne idée et elle a eu raison.

 Pour ma part, comme il y en a plein dans la maison , je ne me gêne pas pour les tester régulièrement même si certains, statutairement,  me sont interdits..
 Vous m'aviez déjà vu sur mon coussin mamamouchi mais j'ai toujours aimé ceux des lits, même plus petit...
   mai_2010-111.jpg

 Dessous et dessus, je suis fan du doux!
 Comment résister au moelleux, à la chaleur, au soutien de ces housses emplies de légèreté et qui épousent à merveille nos corps alanguis?

  Voici mes préférés où je vais quand je suis seul pour m'endormir dans les bras de Morphée à défaut de ses bras à Elle.

         002-copie-2.JPG
   
  

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 21:23

   Pour cette session 101 du défi , Hauteclaire notre capitaine  a proposé de s'embarquer sur les routes du temps et pour la poésie de ce jeudi, le thème est "La préhistoire".

    Jouons donc aux paléontologues et redécouvrons le brontosaure (?) mis en poésie par un grand ami de Gustave Flaubert,  Louis Bouilhet (1822-1869).
  Voici l'apparition de la BÊTE bien  avant Jurassic-Park...

 Avant le Déluge
 
 Le sable cependant fermente au bord de l'onde:
 La nature palpite et va suer un monde.
 Déjà, de toutes parts, dans les varechs salés
 Se traîne le troupeau des oursins étoilés;
 Voici les fleurs d'écaille et les plantes voraces,
 Puis tous les êtres mous, aux dures carapaces,
 Et les grands polypiers qui , s'accrochant entre eux,
 Portent un peuple entier dans leurs feuillages creux.

 La vie hésite encore, à la sève mêlée,
 Et dans le moule antique écume refoulée.
 Sur la grève soudain, parmi le limon noir,
 Une chose s'allonge, épouvantable à voir:
 La masse lentement sort des vagues humides,
 Un souffle intérieur gonfle ses flancs livides,
 Et son grand dos gluant, semé de fucus verts,
 Comme un mont échoué, se dresse dans les airs.
 Elle monte! elle monte! et couvre les rivages!
 Sous le ventre ridé sonnent les coquillages;
 La patte monstrueuse, aux gros doigts écaillés,
S'étale lourdement sur les galets mouillés.

 Au bruit des vents lointains, parfois la bête énorme
 Tourne son museau grêle et sa tête difforme;
 Hérissant leur poil dur, ses naseaux dilatés
 Semblent humer le monde et les immensités
 Pendant que ses yeux ronds, bordés de plaques fortes,
 Nagent , lents et vitreux, comme des lunes mortes;
 Hideuse, elle s'arrête au bout du sable amer,
 Et sa queue en longs plis traîne encore dans la mer.
 Alors, montrant à nu ses dents démesurées
 Et fronçant sur son dos ses écailles serrées,
 Elle pousse avec force un long mugissement
 Qui s'élargit au loin sous le bleu firmament.
 Par les monts, par les bois, aux mornes attitudes,
 La clameur se déroule au fond des solitudes,
 Et le vaste univers écoute, soucieux,
 Ce grand cri de la vie épandu dans les cieux.

           Louis Bouilhet
                 ( Les Fossiles)

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 12:07

 Renée a proposé comme thème "animaux africains" pour la communauté  de Hauteclaire "ombre et lumière".
 (J'avais publié cet article samedi par erreur pour le W-E du petit patrimoine. Donc, je rectifie)
 
 
   D'abord, cette lionne qui figure sur mon vase grec, copie d'un vase corinthien (VIéme siècle avant JC )

     Baru-005.JPG

 Voici une série d'objets  sénégalais sculptés à la main dans le bois, présentés par l'artiste.
 Parmi eux de nombreux animaux de la faune africaine.
   005-copie-1.JPG
 


 et aussi, pour montrer la fascination et la crainte que suscitaient ces animaux au XIIéme siècle  en France une sculpture de pierre d'une église romane, un modillon représentant un crocodile.
 talmont--2--copie-1.JPG

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 10:40

      Prix Fémina étranger 2012,  ce court roman de l'auteure américaine Julie Otsuka décrit sous une forme chorale les existences de  Japonaises au début du XXème jusqu'à la seconde guerre mondiale.
      Les titres des  chapitres donnent une idée de leur parcours:  Bienvenue, Mesdemoiselles japonaises - La première nuit- Les Blancs- Naissances- Les enfants-traîtres- Dernier jour - Disparition.

     Des centaines de jeunes (voire très jeunes) filles se sont exilées volontairement aux Etats-Unis au début du XXème siècle pour fuir la misère ou vivre un rêve de bonheur matériel et affectif. Des hommes les attendent au port , à San Francisco: leurs futurs maris, choisis ou distribués par hasard  par les intermédiaires ou les marieuses . Elles ne connaissent d'eux que leur photo, le plus souvent mensongère, leurs qualités ou leurs richesses qui le sont tout autant...
    Inutile de dire que la déception est au rendez-vous. Pour la plupart, elles vont connaître la violence des premières étreintes sans amour, la rudesse des plantations et du climat extrême qui les éreintent, la pauvreté, l'usure du corps et l'aridité des échanges, le ghetto de la communauté japonaise, l'isolement linguistique et autres douleurs multiples.
  La plupart souffrent en silence, ne pensent même pas à se rebeller contre leur sort, n'arrivent pas à s'intégrer, à apprendre l'américain. En revanche, comble de souffrance pour ces mères, leurs enfants,  refusent le japonais et le legs culturel originel.
 Quelques rares ont tiré la bonne carte.
  Mais toutes subissent les aléas de l'Histoire du Monde et bien que participant activement à l'effort de guerre, elles sont victimes de haines et de lois ségrégationnistes. Chassées de chez elles, considérées comme traîtres pactisant avec l'ennemi, elles  disparaîtront dans l'indifférence puis l'oubli.
  Ce roman, c'est aussi un  document social et ethnologique, une approche des mentalités fort intéressante sur la famille japonaise  confrontée à la puissante Amérique. Expériences de la ville, de la campagne, apprentissages de la vie au quotidien, de la servitude, de la vie de famille, c'est aussi une série d'initiations et de découvertes  que nous livrent ces pages;
 
  Cette lecture lève le voile sur des pans ignorés de l'Histoire en faisant entendre de façon très originale les victimes d'une "traite" déguisée
 En effet, Julie Otsuka adopte le "nous"comme instance narrative ce qui donne un effet de choeur antique, celle du "peuple" des exilés. Aucun arrêt assez long sur une famille ou une personne qui permettrait de distinguer l'une ou l'autre  de ces femmes ou de s'y attacher même si dans le dernier tiers du roman des prénoms apparaissent davantage. La narratrice se contente de rapporter  les faits et les émotions, les réactions des composantes  du groupe en restant à distance. Pourtant, du fait de ces multiples échos, j'ai intensément senti leur désespérance. L' objectivité dans le témoignage accroît  la dimension tragique de ces destins anonymes et permet de saisir des similitudes avec des événements plus d'actualité et plus largement l'immigration.

 Voici la première page pour donner un aperçu de cette écriture particulière:
   Sur le bateau nous étions presque toutes vierges. Nous avions de longs cheveux noirs, de larges pieds plats et nous n'étions pas très grandes. Certaines d'entre nous n'avaient mangé leur vie durant que du gruau de riz et leurs jambes étaient arquées, certaines n'avaient que quatorze ans et étaient encore des petites filles. Certaines  venaient de la ville et portaient d'élégants vêtements, mais la plupart venaient de la campagne, et nous portions  pour le voyage le même vieux kimono que nous avions toujours porté- hérité de nos soeurs, passé, rapiécé, et bien des fois reteint. Certaines descendaient des montagnes et n'avaient jamais vu la mer, sauf en image, certaines étaient filles de pêcheur et elles avaient toujours vécu sur le rivage. Parfois l'océan nous avait pris un frère, un père, un fiancé, parfois une personne que nous aimions s'était jetée à l'eau par un triste matin pour nager vers le large, et il était temps pour nous, à présent , de partir à notre tour.

  Julie Otsuka ( 1962..) d'origine japonaise vit en Californie. En 2002 , elle publie son premier roman Quand l'empereur était un dieu qui connaît un très grand succès critique.
 Ce second  roman, prix fémina étranger 2012 est traduit de l'anglais par Carine Chichereau. (2012)- 140 pages.
 IEditions Phébus. ISBN: 978-2-7529-0670-0

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 15:00

   "Tête à claque" pour la 100éme bis du défi après "Casse-tête" pour les jeudis en poésie ... Le thème général de la quinzaine proposé par Tricôtine étant  "Môts de tête" ...et le défi un texte à écrire sur...(cf croqueurs de mots)

 Vraiment de quoi se prendre la tête!

 Pour le défi, je me suis mis martel en tête, alors j'ai eu la tête à l'envers et pour finir je suis partie bille en tête mais hélas, elle est  restée vide ma tête...

 Pour l'autre jeudi, où avais-je la tête? sur les épaules , certes, mais je ne savais plus où donner de la tête et la poésie, frrrrrrrrr, dans ma petite tête de linotte, elle s'est évaporée.

 Pour ce jeudi-ci,  une idée m'est sortie de derrière la tête sans avoir à me la creuser:  j'avais ma tête à claque à portée de main, une de ces têtes , vous savez , que le voit partout s'agiter et brasser du vent, celle qui fait si bien la mouche du coche, celle qui vibrionne en tous lieux , habile à esquiver les  coups de tapette qui se perdent...

 Déjà La Fontaine  dressait le portrait de cette espèce immortelle de tête à claque . Je le lui emprunte pour illustrer ce centième jeudi.

 

                                            LE COCHE ET LA MOUCHE

                   Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
                   Et de tous côtés au Soleil exposé,
                             Six forts chevaux tiraient un coche.
                   Femmes, Moine, vieillards, tout était descendu.
                   L'attelage suait, soufflait, était rendu.
                   Une Mouche survient, et des chevaux s'approche;
                   Prétend les animer par son bourdonnement;

                   Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
                              Qu'elle fait aller la machine,

                    S'assied sur le timon, sur le nez du cocher;

                             Aussitôt que le char chemine,
                             Et qu'elle voit les gens marcher, 

                   Elle s'en attribue uniquement la gloire;
                   Va, vient, fait l'empressée; il semble que ce soit
                   Un sergent de bataille allant en chaque endroit
                   Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
                             La Mouche en ce commun besoin
                   Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin;
                   Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
                              Le Moine disait son Bréviaire;
                   Il prenait bien son temps! une femme chantait;
                   C'était bien alors de chansons qu'il s'agissait!
                   Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,

                               Et fait cent sottises pareilles.
                    Après bien du travail le Coche arrive au haut.
                    Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt: 
                    J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
                    Ça, Messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine.

                     Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
                          S'introduisent dans les affaires:
                          Ils font partout les nécessaires,

                     Et , partout, importuns, devraient être chassés.
                       
                                        Jean de La Fontaine
   
                                   ( Fables - Livre VII,  8)

                        

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 19:32

             Pour ce mercredi, le thème proposé par Mireio est : chanson d'artiste dédiée à leur enfant.

 J'ai choisi "Berceuse pour un petit enfant à naître", chanson écrite et chantée par Mannick:
 
 


 


 

 
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 16:28

     Une photo  pour Patricia qui invite à illustrer le thème "Tchin -Tchin" ce mardi 16 pour la ommunauté "Ombre et Lumière".


 J'ai pris le temps d'aller la chercher et la voici  en partage avec un léger retard :
 
    " Tchin-tchin...
     Douce musique
     Grincement des branches dans le vent et chuchotement  subtil  de leurs jeunes feuilles
     La noire ramure s'unit à la légèreté dansante du vert  tendre
     Ombre et lumière s'entrelacent...

  C'est  l'heureuse naissance du printemps au bord du sentier saturé de soleil et d'espoir en des jours meilleurs. "
 
 
        016.JPG
                                                                                                                       ©MdP 
 
       

       

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