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  • : Plaisirs de la vie, de l'esprit, moments forts ou joies simples qui donnent du prix à l'instant ou qui se gravent dans le temps.
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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 18:13

   Ce petit billet  pour  dire, chères et chers aminautes, que je n'ai guère été présente sur vos blogs et que je n'ai répondu à tous vos commentaires  qu'aujourd'hui.  Ne m'en veuillez pas!
  Je suis très sensible à toutes vos visites et j'aime aller voir ce qui se passe chez vous, mais depuis quelques jours, je devrais plutôt me donner comme nom de blogueuse  "Mimi des Déplaisirs". ..
   En effet mon silence s'explique par une fâcheuse maladie qui me fatigue  et  j'ai dû consacrer  mon peu d' énergie aux choses indispensables du quotidien et à honorer mes engagements dans la mesure du possible.
   J'ai fait quelques incursions dans mon propre blog, histoire de réagir positivement , mais ce n'était pas très évident. ..
  
    Demain à 23 heures 20 exactement, heure locale, le printemps chassera officiellement les miasmes de l'hiver... J'espère qu'il me redonnera  aussi le sourire et ... le plaisir de tapoter sur les touches du clavier pour vous rendre visite et échanger lectures, émotions,  fantaisies, rêves et sensations!

    A bientôt, blogueusement vôtre, 4486865551_49e26338af.jpgrendez-vous au prochain article...ici même ou chez vous...
     Mimi des Plaisirs.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 23:43

   J'ai rêvé à des voyages sans nombre.
  " Voyages, coffrets magiques..."
      5425420446_2493b5a026.jpg    J'ai ouvert la porte des merveilles......
    avec mon sésame:

     "FUIR, LA-BAS, FUIR", "Fuir, là-bas, fuir", "Fuir, Là-bas, fuir"...
     
       Alors,...
  J'ai parcouru la planète en foulant les sables du désert, en goûtant au charme des oasis, en suivant les traces de Marco Polo sur la Route de la soie. J'ai frémi aux neiges de la Sibérie et du Tibet, vibré sous les soleils méditerranéens, contemplé les coupoles et dômes dorés,  et les peintures des musées. Je me suis même vue, sac à dos sur les chemins,  minuscule auprèsles grandes chutes mugissantes ou perdue au milieu des foules chinoises ou indiennes.
Où partir? où trouver le parfum, les visions et les sensations dont je suis avide? Comment combler  cette envie d' embrasser  un petit bout du monde, celui fait à ma mesure, avant qu'il ne soit trop tard? Où trouver de quoi oublier la violence de ces jours où des hommes doivent mourir pour regagner leur liberté,ou vaincre la  peur qui fait trembler et oublier de vivre?

   J'ai fui, "anywhere out of the world" comme l'écrivait Baudelaire...et ce fut un enchantement de retrouver ce monde illusoire.
 
  Les  voyages imaginaires ont ceci de rassurant: ils  s'arrêtent sans problème d'horaires, de budget, s'organisent  sans soucis de vaccins ou de visas à obtenir, les frontières s' effacent d'elles-mêmes et les pays ont le charme de leurs noms, Syracuse ou Titicaca...
Chaussés de bottes de sept lieues, les petits poucets que nous sommes franchissent sommets et montagnes;  nous survolons les océans pour aller taquiner les icebergs avant de venir nous réchauffer aux soleils tropicaux ou gratter le menton des statues de l'île de Pâques ...Carnavals, fêtes  et festivals, en veux-tu, en voilà!
Poésie, musique, couleurs et danses emplissent ces minutes prises sur la banalité quotidienne même heureuse.

   Mais le rêve s'est brisé. Je ne sais plus si je partirai un jour "là-bas.".J'ai repensé à ces réflexions de Claude Lévi-Strauss dans son ouvrage écrit en 1955(!), Tristes Tropiques: "Voyages, coffrets magiques aux promesses rêveuses, vous ne livrerez plus vos trésors intacts. (..)
  "Je comprends la passion, la folie, la duperie des récits de voyage. Ils apportent l'illusion de ce qui n'existe plus et qui devrait être encore, pour que nous échappions à l'accablante évidence que 20000 ans d'histoire sont joués"(..)L'humanité s'installe dans la monoculture; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat".

   Puisse-t-il s'être trompé dans sa désillusion!
  
  Demain, j'ouvrirai de nouveau les pages de la tentation et je crois que je partirai quand même quelque part, histoire de voir de mes yeux ce que j'ai vu en songe et d'entendre résonner les chants de" là-bas"...

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 22:12

       Roxane, s'avançant sur le balcon      C'est vous?
                      Nous parlions de...de...d'un...
       Cyrano.                                                   Baiser. Le mot est doux.
                     Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l'ose 
                      S'il la brûle déjà, que sera-ce la chose? (..)
       Roxane. Taisez-vous!
       Cyrano.                        Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
                       Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
                       Plus précise, un aveu qui se veut confirmer,
                       Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
                       C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
                       Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
                       Une communion ayant un goût de fleur,
                       Une façon d'un peu se respirer le coeur,
                       Et d'un peu se goûter , au bord des lèvres , l'âme!
 
     


                               Edmond Rostand, CYRANO DE BERGERAC. Acte III, sène 10 (1897)
          
            2248820474_de3eb97c3b.jpglLe Baiser de Rodin: autre définition du baiser.
Mais toutes les définitions seront bonnes...
 
 Bonne fête aux Amoureux,  ici et par- delà les frontières!

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 22:56

     Première bougie pour le blog!
 
     Initié un jour d'une tristesse infinie, un 5 février, il proposait un antidote radical: la célébration des plaisirs de la vie et leur partage avec qui en aurait envie. Pour  inaugurer la série, un article sur un arbre-fétiche, un arbre "à poirillons" qui a connu deux siècles et a entamé bravement le nôtre.
  Je l'avais chargé de représenter de grands et petits moments de bonheur, nés de grandes émotions ou de fugaces sensations.
 J'en avait offert la photo, un peu comme un cadeau de bienvenue: couvert de fleurs blanches au coeur rose. Un printemps né avant-terme, bijou précieux dans un écrin de ciel bleu...Je vous l'offre de nouveau.
       poirillons
 
  Je ne pensais vraiment pas que j'irai si longtemps confier mes coups de coeur de toute espèce à un groupe de lectrices et lecteurs aussi fidèles qu'inconnus, que je recevrai autant d'enrichissement et d'ouvertures de toute sorte de la lecture de leurs articles et que je viendrai régulièrement, comme à un rendez-vous cher, chez vous, vous rendre visite ou voir si "on" est venu chez moi...J'ai élargi le domaine de mes lectures, osé aussi beaucoup de sujets, au risque de ne pas plaire,
              juin 2010-016Je vous ai  présenté Fil de soie, mon adorable, raffiné et tendre chat et ses aventures et  je sais que certains le considèrent comme un alter-ego, ce qu'il n'est pas , bien sûr, même s'il me suit comme mon ombre...
 
  Avec le temps, je m'aperçois de l'importance affective désormais attachée à l' écriture et à la lecture des articles, de celle des "amitiés" qui sont nées des échanges fructueux, des affinités insoupçonnées entre blogueurs et blogueuses. Et puis, j'aime le côté ludique, le défi que l'on se lance à chaque nouvelle rédaction, la complicité amusée et amusante parfois qui naît lors des commentaires. Ah, les commentaires, quel plaisir d'en faire et d'en lire!...

   Donc, je ne renonce pas au blog et à ses oeuvres: j'assume,  je persiste et  je signe ,
                                                                                                                                         Mimi des Plaisirs

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 00:00

  
      A vous tous, lectrices et lecteurs fidèles, amis, de passage ou à venir , j'adresse mes voeux . En cadeau épiphanien, voici ce coffre précieux:
      
5153745134_2c6f9bfa4a.jpg

        Que renferme ce coffre ? A vous d'en décider!

        Ouvrez-le...avec la clé des rêves
              Remplissez-le de vos souhaits les plus secrets
        Et le tour est joué!
 
        Au  plaisir!



      

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 18:47

     Chante, chantons, chantez pour Noël
     Sur le mode majeur la vie opportune et les heures de bonheur!

     Pourquoi pas?

     Conseil, ordre, encouragement , prière, injonction, exhortation, comment lire cet impératif          en ces temps de frimas et de neige?

      Et que chanter?

      Noël dans les vitrines, froid au bout du nez et des pieds, doigts gelés ...
      Dans les yeux , la braise du désir, l'émerveillement de la promesse de la hotte au petit matin ...
      Don de soi, mains tendues, oubli des rancunes et des blessures...

      Table mise pour petits ou grands festins, ripailles ou grignotages...
      Fenêtres éclairées, bougies parfumées à la canelle...
      Chansons douces et pleines de rêves...

      Papiers dorés et jouets par milliers...
      Sapin odorant aux aiguilles lustrées... 
      Chocolats et douceurs acidulées...4197244016_b688425932.jpg
      Musique des anges dans nos campagnes ...
      Grelots, flûtes et tambourins...                                         
      Trois dindes truffées et coquillages iodés...
    
      Amour, tendresse, espoirs échangés...
      La fin des souffrances et des hostilités...

      L'humain réhabilité?

      Que chanter?
      Dites-le-moi!

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 15:57

   Il était une fois, c'était hier, un drôle de couple qui attendait comme d'autres, le moment de passer à la caisse d'une grande surface. Il était petit, sans force, sans beauté; elle était un peu boulotte,  solide, sans grâce. Ces deux -là s'aimaient maladroitement: ils profitaient de la solitude que créait autour d'eux la foule résignée des acheteurs aux caddies pleins de victuailles  et de cadeaux à offrir. Eux, ils n'avaient dans les mains que trois pizzas premier prix et des croquettes pour chat. Ils échangeaient des regards pleins de tendrese et de complicité. Parfois, il s'aventurait à chuchoter quelques propos galants qui la faisaient rire gauchement. Plusieurs fois, il avait recompté les pièces préparées puis les avait remises dans la poche. La queue s'éternisait.
  Soudain, se retournant, elle resta les yeux fixés sur un présentoir garni de compositions florales
très kitch. Puis elle revint lentement vers lui: "Regarde, c'est mon rêve...". Alors, sans attendre, avec un regard à attendrir les coeurs les plus secs, il lui chuchota :"Choisis celui qui te plaît". Sa voix avait la chaleur de celui qui donne du bonheur et malgré ses protestations raisonnables, extirpa un billet de dix euros roulé sur lui-même. Alors, elle s'exécuta et revint avec dans les bras, un traîneau de brandes tressées  et garni de petites plantes, tiré par un renne aux yeux de verre
. On aurait dit qu'elle détenait un trésor. Quand il lui fit remarquer qu'elle n'avait pas choisi les plus belles fleurs, elle lui rétorqua que c'était celui-ci qu'elle voulait: les fleurs, elle s'en moquait, elle avait "son" renne! et elle caressait du bout des doigts, avec amour, ce renne du père Noël. Elle l'avait reconnu...

       
  Il y avait sans doute longtemps, qu'elle n'y croyait plus au père Noël, la vie avait dû lui en faire voir de belles, mais ici, dans cette galerie anonyme, elle avait comme reçu un présent inestimable. Lui, l'avait compris qui ne cessait de lui répéter: " Tu es heureuse, tu l'as ton rêve..." et elle, d'acquiescer sans un mot, le regard éperdu de reconnaisance vers celui qui lui avait offert cette figure emblématique de l'enfance retrouvée et du voyage imaginaire.
  Quand elle dut poser l'animal sur le tapis roulant, elle le fit avec d'infinies précautions, pressée de le reprendre.
   Ils disparurent vite dans le froid de la matinée
, sans doute emportés par le renne au pays des rêves...
 
         4178666500_4fb93b0d11.jpg


   Ce n'est pas un conte, mais une si belle rencontre, juste avant Noël, une si belle offrande d'amour, qu'il m'a fallu l'écrire. Peut-être le plus beau cadeau  en ce temps de fêtes...

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 22:05

 Une découverte faite au détour d'un recueil feuilleté par un après-midi  de dimanche pluvieux et malade de l'automne et qui m'ont amenée à méditer sur la fuite du temps.  Ce sont deux extraits des Rubaiyyat, nom donné aux mille poèmes persans du 12ème siècle, composés par  Omar Khayam.
  Y éclate son amour de la vie et s'y exprime sa vision fataliste de la destinée humaine:

       Poème20
     La distance qui sépare l'incrédulité de la foi n'est qu'un souffle, celle qui sépare le doute de la certitude n'est également que d'un souffle; passons donc gaiement cet espace précieux d'un souffle, car notre vie aussi n'est séparée(de la mort) que d'un souffle.

 

       Poème 239
   Que la crainte des choses futures ne fasse point jaunir tes joues; que les choses présentes ne te fasent point frémir d'effroi; jouis , dans ce monde de néant, de la part de plaisir qui te revient, n'attends pas pour cela que les faveurs du ciel te soient retirées.

  
OMAR KHAYAM  (1050- 1123) est un poète persan mystique, philosophe et mathématicien. Il a pour nom OMAR. Cependant, selon l'usage oriental, un poète doit se donner un surnom. Omar a conservé celui qui désignait la profession de son père, lequel était Khayam, c'est-à-dire "faiseur de tentes"
   2981844315_c26bd5d61f.jpg

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 00:00

   Virades de l'espoir, pour vaincre la muccoviscidose, cette  terrible maladie génétique qui attaque les poumons et le système digestif des enfants et finit par épuiser l'organisme tout entier, immobiliser . La recherche progresse, la mortalité précoce régresse mais il y a encore tellement à faire...
    Aujourd'hui, chacun en France a tenté de participer dans la bonne humeur à des activités au profit de cette lutte contre la maladie.

     J'ai choisi de faire une randonnée guidée dans la vallée de la Charente: annoncée d'environ huitkilomètres, nous en avons parcouru une bonne douzaine!...Personne ne s'est plaint, trop heureux de marcher, d'avoir des jambes solides pour tenir debout, assez de souffle pour avancer!
     J'ai beaucoup reçu en croyant donner:
     J'ai découvert des coins magnifiques, des panoramas sur la ville au loin, j'ai entendu le bruit du vent dans les branches de peupliers et de frênes qui bordaient les rives du fleuve, admiré les miroirs d'eau, pénétré dans des couloirs sombres de verdure, longé des eaux vertes de lentilles des bras morts ou des tapis de nénuphars et de lotus sous le soleil ardent...
    J'ai découvert le vieux bourg que je croyais connaître, avec ses ruelles étroites, les jardins clos de pierres sèches et les grands porches monumentaux, vestiges des propriétés maraîchères prospères qui alimentaient la grande ville là-haut sur le plateau...
      porchefontastier
     J'ai vu des pavillons à la place des champs et des terrains aux plates-bandes tirées au cordeau dans la terre fertile, j'ai traversé les bois aux arbres parfois centenaires, rencontré les sources , les bassins où l'on mettait à rouir le chanvre,  pris le chemin rocailleux de "la fontaine aux pots",  je me suis mouillé les pieds à la rosée des sentiers herbeux et grillé le visage au soleil de "la petite prairie"...
     J'ai aussi rencontré au hasard du regroupement éphémère, des gens charmants avec lesquels j'ai accordé mes pas et échangé des paroles sur tout, sur rien, sur le moment...C'était un petit coup de bonheur!
     A l'arrivée, le sourire, un sentiment de plénitude, un "au revoir", un merci...et une brève rencontre avec un jeune opéré, greffé, debout, marchant sans peine et vivant sa nouvelle vie comme un miracle quotidien. L'an passé, à la même date, il était en fauteuil roulant!...

     

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 21:15

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   Voici ce que nous aurons devant nos yeux émerveillés demain matin, dans un peu plus de douze heures: Bilbao , le Nervion et l'extraordinaire musée Guggenheim avec ses trésors d'art contemporain.

  Une invitation au rêve devant les créations gigantesques de sculptures et d'architecture audacieuse de pierre, de titane et de verre, défis à l'équilibre ...
  Un détour par l'imaginaire sans doute inouï...
  Un voyage  inespéré, de dernière minute, en compagnie d'experts en la matière...
  Une journée folle, annoncée caniculaire, de quoi enflammer les esprits,..
  Une découverte à pied de la ville et de ses monuments ultra- modernes, oeuvres des plus grands concepteurs et architectes...
   Une plongée brève mais intense dans la vie de cette province basque en plein essor culturel
   Une immersion dans les chauds accents ibériques...
   Un....
   Une...
   Des...

  Arrêtons ici l'inventaire des plaisirs, laissons la part à l'imprévu!
  Impossible de dire tout ce que nous attendons de ces heures de l'autre côté des Pyrénées ...
  Mais du bonheur, c'est sûr, il y en aura ...

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