C'est fou comme ces trois -là ont pris place dans notre vie quotidienne depuis deux mois !!!
Amadeus, AVANT, c'était uniquement Le divin Mozart...
Puccini se résumait au grand monde de l'Opéra, c'était la Tosca et ses flamboyances...
Monsieur Marot, un poète de la renaissance française, sans le sou et plein d'esprit railleur. Il s'appelait Clément et on l'étudiait dans le Lagarde et Michard du XVIème.
Amadeus, MAINTENANT, c'est le choeur, le grand Choeur de par chez nous, en Charente
Puccini, c'est lui que l'on a chanté: un Puccini jeune, enthousiaste et sensible, brillant. Un chant de gloire , de paix et d'espoir, magnifique,avec ses complications de fugue et ses variations de rythme, de tons...pour choeur mixte à quatre voix et orchestre symphonique, deux solistes...Quelle gageure! L'Italien s'amuse, se fait grave ou léger, invite à méditer ou à s'exalter, invente des fioritures, accumule les difficultés vocales et instrumentales dans une "Messe de Gloire "hors-norme.
Monsieur Marot, désormais, c'est Le chef de choeur et d'orchestre qui a réussi le tour de force de nous entraîner dans cette extraordinaire aventure musicale et de faire résonner l'oeuvre, de lui donner corps et âme, de tirer de nous, choristes, tout ce qu'il y avait à y prendre. Il nous a révélés à nous-mêmes: oui, nous étions capables d'offrir de la beauté, nous aussi. Il y a du poète en lui...
Amadeus, DEMAIN, ce seront d'autres moments partagés, les concerts de fin d'année et de Noël, de nouveaux projets, un groupe à découvrir un peu plus à chaque rencontre, du plaisir à chanter.
Puccini, un souvenir prégnant, une émotion intense, l'impression inoubliable d'avoir tout donné et tout gagné pendant ces minutes de concert.
Monsieur Jacques Marot, la promesse de découvrir d'autres grandes oeuvres, de leur donner vie, de les aimer et à travers elles et lui, de servir la musique.
OUI, vraiment, quelque chose a changé pour nous. Merci aux passeurs: Amadeus, Puccini et J. Marot.